Ingrid Levavasseur Nue
France 2, TF1, BFMTV... Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, Ingrid Levavasseur est invitée sur tous les plateaux de télévision. La jeune femme n'en oublie pas pour autant son département de l'Eure et sa ville, Pont-de-l'Arche, là où tout a commencé. « Dès le 17 novembre 2018, je suis montée au péage d'Heudebouville. C'était évident, instinctif, que les choses allaient se passer là. Je suis restée une semaine. Voir tout ce monde, des gens unis, était impressionnant », raconte-t-elle. Ne pas prendre part à ces manifestations était tout simplement inenvisageable pour cette aide-soignante, mère divorcée de deux enfants: « J'ai l'impression que l'on donne énormément à la société et que nous n'avons aucun retour. Je suis allée travailler dans une clinique à Rouen (76) et j'étais payée 1 250 € par mois. Cela a eu des conséquences importantes sur mon quotidien, à tel point que je me suis demandé s'il ne valait pas mieux être au chômage et gagner 1 200 €. J'allais à Rouen tous les jours et mettais mes enfants à la garderie.
Artiste nue
100 euros par mois, puis j'ai décidé de faire une reconversion professionnelle pour être auxiliaire ambulancier ", complète-t-elle. Une reconversion qu'elle n'a finalement pas encore commencée, préférant "se consacrer entièrement à la cause" des gilets jaunes. Laquelle est effectivement prenante: depuis la fin du mois de novembre, sa chevelure rousse est régulièrement croisée sur les plateaux télé et radio, qui ont fait de la jeune femme l'une des figures les plus médiatiques des gilets jaunes. Début décembre, celle qui affirmait pourtant ne pas vouloir s'afficher dans les médias se voyait même offrir le poste de chroniqueuse pour une émission politique de BFMTV, avant d'y renoncer sous la pression de camarades. "STOPPPPPPP arrêtez avec vos messages cyniques, j'ai refusé cette offre!! Vous n'imaginez même pas le mal que vous faites aux gens qui se battent pour vous! ", avait-elle répondu dans un message posté sur Facebook le 5 janvier. Après une brève pause, Ingrid Levavasseur est réapparue dans la lumière, enchaînant à nouveau les plateaux avant donc d'annoncer cette semaine son intention de candidature.
Elle y rédige aussi de longs billets pour remobiliser les troupes: "Je ne lâche rien. Je suis encore là. Je suis une femme déterminée et pleine de convictions! ", écrivait-elle ce 13 janvier. Le 24 décembre, elle profitait d'ailleurs d'un billet pour exprimer son soutien à l'organisateur du 17 novembre, Eric Drouet, alors en garde à vue. Des divisions ont depuis écorné cette belle unité: Ingrid Levavasseur a récemment confié, sur le plateau de Jean-Marc Morandini sur CNews, "ne pas être solidaire des actions mises en place par Eric Drouet et Maxime Nicolle". Ce mercredi 23 janvier, c'était au tour de Maxime Nicolle de s'en prendre à la jeune femme: "Vous êtes en train de vous foutre de la gueule de je ne sais combien de personne. Des opportunistes [... ]", a-t-il tempêté dans une vidéo titrée: "Annonce d'une liste des traîtres Ingrid Levavasseur et Haik SHAHINIAN Ex GJ aux élections". Ingrid Levavasseur répond en jouant l'apaisement: "Nous ne sommes simplement pas d'accord sur la manière dont on doit mener le mouvement, mais ce n'est pas grave.
On est quand même plus à même de répondre à nos attentes dans nos villes. Donner notre avis sur la patinoire intercommunale de Louviers ou sur d'autres projets. Cela serait intéressant de consulter les habitants et d'écouter leurs envies », s'interroge-t-elle. L'aide-soignante a d'ailleurs rencontré Richard Jacquet (PS), maire de Pont-de-l'Arche, pour échanger sur ses revendications. Serait-elle prête à sauter le pas et à s'engager politiquement? Ingrid Levavasseur assure que non: « Ce n'est pas un jeu mais la vraie vie. Pour moi, ce n'est pas envisageable. En revanche, l'associatif, pourquoi pas. J'aimerais beaucoup aider mon prochain », répond-elle. En attendant, l'Archépontaine entend bien poursuivre ses actions. À Grand-Bourgtheroulde, lors de la visite d'Emmanuel Macron, mardi 15 janvier 2019? Peut-être mais la jeune femme ne sait pas encore si elle sera disponible. Pour la suite, elle craint les réactions des autres gilets jaunes: « Je suis très demandeuse mais les personnes médiatisées ont tendance à être rejetées, comme si elles étaient des parias.
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Une nomination "pas du tout volontaire", nous promet l'intéressée. Voulue ou non, sa candidature aurait en tout cas été validée " à l'unanimité" par les participants. Ce qu'elle explique par son profil de citoyenne lambda: âgée de 31 ans, cette mère divorcée de deux enfants, issue d'un milieu rural, coche en effet beaucoup des cases représentées par les gilets jaunes. "Je suis une femme seule, avec des enfants: la désertification, je la connais, l'humain, je le connais, la souffrance, je la connais", fait-elle valoir pour Marianne. Aide-soignante pendant trois ans en soins palliatifs, à domicile puis en clinique privée, la jeune femme a régulièrement mis en avant les conditions de travail des "blouses blanches" pour expliquer son engagement. Lors d'une intervention remarquée le 7 décembre sur le plateau de LCI, elle expliquait ainsi être payée "1. 250 euros net par mois". Un petit salaire, suffisant néanmoins pour être "au-dessus du seuil net des aides sociales". "J'ai toujours voté écolo au premier tour, contre quelqu'un au second" "J'ai de nouveau été aide-soignante à domicile pendant un mois et je touchais 1.
La mère de famille avait alors interpellé l'homme politique, debout dans l'assemblée: « Aujourd'hui, on survit. Mais nous, ce que nous demandons, c'est de vivre. Quid des salaires médians qui ne sont pas concernés par la hausse du Smic? Tout ça n'est que de la poudre aux yeux. » Celle qui est devenue une figure nationale et médiatique des gilets jaunes reste malgré tout attachée à son territoire: « Toute ma vie est à Louviers et ses environs. J'ai grandi à La Londe. J'ai été au collège des Fougères avant d'être apprentie serveuse au Pré Saint-Germain notamment. J'ai habité à Heudebouville et cela fait un an que je suis à Pont-de-l'Arche. Maintenant, à Louviers, Pont-de-l'Arche, Igoville ou encore à Rouen, les gens m'interpellent dans la rue. Ils m'encouragent », apprécie-t-elle. Cela serait intéressant de consulter les habitants et d'écouter leurs envies D'ailleurs, pour Ingrid Levavasseur, les évolutions doivent d'abord s'opérer à l'échelle locale: « On parle du RIC [Référendum d'initiative citoyenne, Ndlr] mais il faudrait parler du RIC local.
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