22 Juin 1941
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- Gouvernement fédéral | Souvenir et mémoire | Des souffrances humaines incommensurables
Troupes allemandes en Russie C'est à ce moment que Staline demanda la mobilisation totale du peuple russe et ordonna l'application de la guerre de partisans et de la politique de la « terre brûlée ». Hitler ordonna de détruire entièrement Leningrad et Moscou, pensant remporter cette guerre facilement. Le 8 août, les troupes allemandes prirent Minsk et franchir le Dniepr. Après la bataille de Smolensk les Allemands s'emparèrent de plus de 4 500 chars et 3 000 canons. 500 000 soldats russes furent fait prisonniers. Le front ouest de l'Armée Rouge s'effondrait, la route de Moscou était ouverte. Les armées de von Leeb, situées au nord, progressaient difficilement. Les Russes avaient réussi à arrêter les armées de von Rundstedt aux portes de Kiev; les Soviétiques commençaient désormais à opposer une résistance de plus en plus structurée. Depuis la mi-juillet, la Wehrmacht ne progressait plus que de six à sept kilomètres par jour. Le 19 août 1941, Leningrad fut complètement encerclée, et les Panzerdivisionen de von Bock se trouvaient à moins de 300 km de Moscou.
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22 juin 1941: Début de l'opération Barbarossa et de la guerre germano-soviétique Au grand dam des diplomates des deux parties qui tentaient depuis des mois d'apaiser les tensions, l'Allemagne nazie, lasse de négocier sur des questions de territoires avec une URSS récalcitrante, finit par déclencher l'opération Barbarossa en dépit du pacte germano-soviétique conclu en 1939. Le 22 juin 1941, dans des conditions plus que favorables puisque l'Armée rouge a été désorganisée et décapitée par les purges staliniennes de 1938, le IIIème Reich attaque sans sommation: plus de deux mille avions, ce qui constitue une attaque aérienne d'une ampleur inédite, traversent la frontière et bombardent les bases soviétiques. Cloués au sol, les Soviétiques assistent, impuissants, à la déferlante des unités terrestres. Un soldat d'infanterie devant le corps d'un soldat soviétique, au sud de l'URSS durant les premiers jours de l'opération Barbarossa La résistance est inégale, décousue, et les chars allemands ravagent tout sur leur passage: Kiev est encerclée dès le mois d'août, et prise le 19 septembre.
Comprenant bientôt qu'elle sera réduite en esclavage selon les préceptes nazis de la hiérarchisation des races, la population se retourne contre l'envahisseur et lui mène bientôt une guerre à mort: c'est le début de l'émergence d'un sentiment nationaliste en URSS, qui s'amalgamera au stalinisme sous la férule de la propagande soviétique. L'histoire de ce cliché, pris en 1942 à Ivangorod en Ukraine, est aussi glaçante que l'image elle-même: l'un des soldats allemands présents sur les lieux, après avoir immortalisé l'exécution de ces civils juifs, a voulu envoyer la photographie par la poste à son entourage pour se vanter de ses faits d'arme. Le sinistre courrier a été intercepté par la résistance polonaise, et témoigne depuis non seulement des crimes de guerre commis par la Wehrmacht, mais aussi du zèle et de la fierté avec lesquels les troupes des Einsatzgruppen s'adonnaient à la guerre d'anéantissement. Les troupes allemandes sont alors confrontés à la « guerre des partisans », c'est-à-dire à une forte résistance de la part de la population civile qui s'organise en unités paramilitaires, sur le modèle de l'Armée rouge, et mène d'incessants actes de guérilla, sabotages, poses d'explosifs, assassinats et attaques-éclair, qui se poursuivent sans relâche jusqu'en 1944.
« Nous ne devons jamais oublier ce que les Allemands ont infligé à l'Union soviétique », a-t-il martelé. La responsabilité de l'Allemagne pour la paix en Europe est indissociable de la responsabilité des relations qu'elle entretient avec la Russie. « Nous devons veiller à ce qu'une histoire des extrêmes n'ouvre pas la voie à un avenir des extrêmes », a averti M. Steinmeier. L'objectif de sécurité durable de la Russie ne peut cependant être réalisé qu'en partenariat avec l'Europe, et non contre l'Europe. « Nous devons renforcer les liens entre les personnes », a déclaré le ministre fédéral des Affaires étrangères. C'est dans ce contexte que Frank-Walter Steinmeier et son homologue russe ont lancé il y a peu l'année germano-russe des échanges pour la jeunesse. Échange de données sur les prisonniers de guerre Par ailleurs, M. Steinmeier et son homologue russe M. Lavrov veulent redonner leur nom aux nombreux prisonniers de guerre allemands et soviétiques inconnus. Un projet commun doit aider à rechercher et numériser des documents d'archives, ont-ils indiqué dans une déclaration commune.
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Malgré des pertes catastrophiques dans les six premières semaines de la guerre et contrairement aux prévisions des dirigeants nazis et des commandants militaires allemands, l'Union soviétique ne s'effondra pas. A la mi août 1941, la résistance soviétique se durcit, en contrariant ainsi le calendrier des Allemands. Néanmoins, fin septembre 1941, les forces allemandes avaient atteint les portes de Lénigrand au nord, avaient pris Smolensk au centre et Dniepropetrovsk en Ukraine avant d'arriver en Crimée au sud. Elles atteignirent les environs de Moscou début décembre. L'armée allemande était toutefois épuisée par ces mois de campagne militaire. S'attendant à un effondrement rapide de l'Union soviétique, ses stratèges avaient négligé d'équiper les troupes pour le combat en hiver. Pensant que leurs hommes vivraient des terres soviétiques conquises, aux dépens des populations locales dont les calculs allemands prévoyaient, les planificateurs allemands ne réussirent pas à fournir suffisamment de nourriture et de médicaments.
Or, cette dernière reste primordiale. Digne continuateur de Lénine, Staline ne séparait jamais la défensive, axe secondaire imposé par les circonstances, de l'offensive anticapitaliste, axe principal. Offensive qu'il comptait bien prendre contre Hitler, mais seulement autour de 1943, quand l'URSS y serait enfin prête. L'erreur aura été de polariser son attention sur cette date fatidique, au point d'écarter toute autre hypothèse. Y compris la bonne: Hitler attaquant dès 1941 sans déclaration de guerre. L'Union soviétique K. -O. debout, chacun le croit à présent. Est-ce si vrai que cela? Dotée d'incroyables facultés de récupération, elle va en outre bénéficier de fournitures massives d'armement américain. L'habileté des communistes fera le reste, canalisant l'immense patriotisme du peuple russe au profit du régime stalinien. Un patriotisme dont deux ouvrages récents donnent une bonne idée (2). «Ils ne se sont pas battus pour nous, mais pour la sainte Russie», devait glisser après-guerre Molotov, un des bras droits de Staline, à l'ambassadeur américain à Moscou.
Pire, au jeu de la désinformation, le Vojd a trouvé plus fort que lui. En analysant la concentration allemande à ses frontières comme une surenchère banale en vue d'un partenariat économique plus favorable à l'Allemagne, il s'est trompé. Et plus encore en gobant comme des œufs les deux lettres personnelles de Hitler qui « informait » son vis-à-vis que les divisions allemandes n'étaient là que pour se soustraire aux regards aériens anglais. Promis, juré, elles repartiraient vers l'Ouest dès le 15 ou le 20 juin pour l'assaut final... contre la Grande-Bretagne. Et Staline a cru pareilles sornettes... Rien de plus catastrophique que le résultat de deux années de manœuvres diplomatiques byzantines dans l'espoir de détourner une seconde fois la foudre hitlérienne vers l'Angleterre. Faut-il du coup, comme Gabriel Gorodetsky (1), banaliser Staline en homme d'Etat cherchant le salut dans de très classiques négociations entre chancelleries? Certainement pas. Tout à son désir de pourfendre l'absurde « théorie » d'une offensive nazie prévenant de quelques jours celle - imaginaire - qu'aurait préparée Staline, cet historien israélien finit par occulter la dimension idéologique du problème.
Le siège de Leningrad (Saint-Pétersbourg) a commencé. La progression a été spectaculaire. Hitler, qui prévoyait ambitieusement de se rendre maître de la Russie en quatre mois, tourne le regard vers Moscou: en octobre, il déclare à ses généraux qu'il rasera la ville jusqu'à ses fondations.
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Dès le début de la planification opérationnelle, les autorités militaires et de police allemandes se préparèrent à mener une guerre d'annihilation contre l'Etat communiste ainsi que les Juifs d'Union soviétique qui étaient considérés comme formant la " base raciale " de l'Etat soviétique. Pendant les mois d'hiver et de printemps de l'année 1941, des responsables du haut commandement de la Wehrmacht ( Oberkommando des Heeres - OKH) et de l'Office central de la sécurité du Reich ( Reichssicherheitshauptamt - RSHA) négocièrent le déploiement d'unités spéciales ( Einsatzgruppen) de la police de sécurité et du service de la sécurité ( Sicherheitsdienst - SD) derrière les lignes du front pour annihiler physiquement les Juifs, les communistes ainsi que toutes les personnes considérées dangereuses pour l'établissement durable de la domination allemande sur le territoire soviétique. Avec 134 divisions en pleine capacité de combattre et 73 autres divisions prêtes à être déployées à l'arrière du front, les Allemands envahirent l'Union soviétique le 22 juin 1941, soit moins de deux ans après la signature du pacte germano-soviétique.
Affaiblies par cette résistance et par la traversée de régions désertiques, manquant de matériel et ayant souffert de lourdes pertes humaines (près de 50% des effectifs sont déclarés perdus en septembre 41), les troupes allemandes commencent à ralentir, voire à reculer dans certaines zones; devant l'échec de l'opération Barbarossa, Hitler lance l'opération Typhon, et une gigantesque campagne de recrutement commence pour regonfler les rangs de la Wehrmacht. De son côté, Staline fait envoyer des centaines de milliers de défenseurs autour de Moscou et de Léningrad, et ordonne que toute la population, civile et militaire, participe à l'effort de guerre: c'est le début de la guerre totale en Union soviétique. Alors qu'elle a approché Moscou de moins de trente kilomètres, la Wehrmacht reste embourbée dans l'enfer du front russe jusqu'en 1944, subissant des millions de morts hiver après hiver; là, au lendemain de l'écrasante défaite essuyée à Stalingrad, elle se replie en catastrophe jusqu'à Berlin.