Le Jardin Des Hespérides
« Héraclès et les pommes d'or des Hespérides » expliqué aux enfants par Vikidia, l'encyclopédie junior Athéna, Héraclès supportant la voûte céleste sur ses épaules et Atlas présentant les pommes d'or dans ses mains. L'épisode des pommes d'or du jardin des Hespérides est le onzième des douze travaux d'Héraclès. Résumé [ modifier | modifier le wikicode] Les Hespérides, filles du Titan Atlas, sont les gardiennes d'un jardin merveilleux que les Grecs situent dans une région mal connue d'eux et qui serait le mont Atlas en Afrique du Nord. Le Titan Atlas pour avoir défié les dieux lors du combat qui les opposa a été condamné par Zeus à supporter la voûte céleste éternellement sur ses épaules. Dans ce jardin au milieu des fleurs, des arbres et des fruits splendides, se trouve un pommier qui porte des fruits en or. Cet arbre est le cadeau que Gaïa, la Terre, a fait à Héra à l'occasion de son mariage avec Zeus. Pour plus de sûreté Héra ajoute au Titan et à ses filles un gardien supplémentaire: le dragon Ladon.
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SERGIO RIBICHINI HERCULE À LIXUS ET LE JARDIN DES HESPERIDES Sur le thème de notre communication, comme l'on sait, la source principale est le texte de Pline l'Ancien1, qui, d'une façon ironique et fort sceptique, cite des «récits fabuleux des anciens écrivains» qui localisent à Lixus le palais royal d'Antée, son combat avec Hercule et le jardin des Hespérides. La description de cet hortus, en particulier, est bien circonstanciée: il se trouve près de la mer, dans une petite île embrassée par l'estuaire du Loukkos qui forme des méandres sinueux. Sur l'île se dresse un autel d'Hercule et, quoique isolée et plus basse que les terres environnantes, celle-ci n'est pas inondée par la marée. Selon une interprétation rationaliste du mythe, que Pline donne pour récente, on identifiait l'équivalent du dragon montant la garde au jardin des Hespérides avec les méandres du cours d'eau pénétré par les flots de la mer, tandis que, en dehors de quelques oléastres, rien ne rappelait plus sur l'île l'histoire du bosquet aux pommes d'or.
Selon la thèse de C. Bonnet, l'histoire du héros arrivant jusqu'ici masque la superposition du mythe d'Héraclès au culte du dieu phénicien Melqart. À en croire Pline, en effet, le sanctuaire d'Hercule à Lixus était plus ancien encore de celui de Gadès, consacré au même personnage. Dès le IVe siècle av. J. -C, d'autre part, Lixus était qualifiée de véritable 1 Plin., Nat. Hist., V 1, 3-4 (infra, texte 12). Voir aussi Mart. Cap., VI 667. 2 Voir les remarques de J. Desanges, Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, Livre V, 1-46, Iire Partie, Paris, 1980, p. 88. 3 Str., Geogr., XVII 3, 3 (infra, texte 8). 4 Sol., Coll. rerum memor., 24, 3-6. 5 Plin., Nat. Hist., V 46 et commentaire de J. Desanges, cit., p. 481-83; Pomp. Mela, III 103; Sol., cit., 31, 6; Plut., Sertorius, 9; Luc, IV 589 ss.
L'emplacement du jardin est inconnu des mortels. Héraclès reçoit l'ordre de rapporter à Mycènes trois pommes d'or. Pour découvrir l'emplacement du jardin, Héraclès sur les conseils d'une nymphe se rend auprès de Nérée, le dieu des océans. Celui-ci dérangé dans son sommeil refuse d'indiquer le chemin du jardin à Héraclès qui n'est à ses yeux qu'un simple mortel. Nérée tente d'échapper à l'empoignade du héros; il se transforme en serpent, en lion, en flammes mais ne parvient pas à décourager Héraclès, qui n'est pas impressionné, lui qui a déjà vaincu le lion de Némée, l'hydre de Lerne, les cavales de Diomède. Nérée finit par communiquer l'emplacement du jardin et conseille à Héraclès de faire dérober les pommes par Atlas qui a ses entrées dans le jardin et qui pourra endormir la méfiance de ses filles. Arrivé à l'entrée du jardin, Héraclès rencontre Atlas et son pesant fardeau. Rapidement un accord est trouvé: pendant qu'Atlas ira chercher les pommes d'or, Héraclès le remplacera en portant sur ses épaules la voûte céleste.
Apr�s de nombreuses aventures, H�racl�s trouva enfin le jardin. Une version raconte qu'il tua le dragon et cueillit lui-m�me les fruits, mais traditionnellement la l�gende fait intervenir le titan Atlas, qui soutenait toute la vo�te c�leste sur ses �paules. H�racl�s r�ussit � le convaincre de le remplacer avec l'aide d'Ath�na, pendant qu'il irait lui chercher les fruits. Atlas, �tant le p�re des Hesp�rides, n'eut aucun mal � cueillir les pommes d'or, mais trop heureux de se voir d�barrass� de sa lourde t�che, il revint dire � H�racl�s qu'il les ram�nerait lui-m�me � Euryst�e, voulant laisser le h�ros porter � sa place le ciel. H�racl�s fit alors mine d'accepter (que faire d'autre? ) et demanda � Atlas de le soulager quelques instant pour qu'il puisse se positionner de meilleure mani�re et placer un coussin sur ses �paules. Mais, � peine Atlas eut-il repris son fardeau qu'H�racl�s s'enfuit avec les pommes d'or. Il put alors les livrer � Euryst�e et achever ainsi le onzi�me de ses travaux.
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Le Jardin des Hesp�rides - article publi� dans Rictus n�5 - L e jardin des Hesp�rides, situ� � l'extr�me occident, �tait un jardin d'immortalit�, un jardin r�serv� aux Dieux. Des sources d'ambroisie y coulaient et un arbre fabuleux y donnait des pommes d'or. Lors des noces de Zeus et d'H�ra, Gaia (la Terre) en offrit � l'�pouse, car ces fruits �taient gages d'immortalit� et de f�condit�. Ainsi, pour emp�cher les mortels de venir d�rober les pommes d'or, le jardin �tait farouchement gard� par Ladon, un dragon � cent t�tes, et par les Hesp�rides, filles d'Atlas et de Pl�ion�. Habituellement, ces nymphes �taient au nombre de trois, mais, suivant les l�gendes on en compte quatre et parfois m�me sept (Hesp�ria, �gl�, �rythie, Ar�thuse, Hesp�rar�thousa... ). Elles passaient pour s'amuser en chantant et pour �tre de fort belles jeunes femmes. H�racl�s apr�s avoir r�alis� ses dix Travaux, s'en vit refuser deux par Euryst�e. Le h�ros dut alors en accomplir deux de plus. L'une de ces �preuves �tait de ramener � Euryst�e les pommes d'or du jardin des Hesp�rides.
Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique. A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée. Héraclès, ayant soif, après avoir accompli ce labeur frappa la terre de son pied et fit jaillir un ruisseau qui, par la suite, devait sauver la vie des Argonautes lorsqu'ils furent pris par la soif dans le désert de Libye.
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À côté de ces «fictions énormes, propagées par la Grèce» Pline rapporte l'existence sur le même sujet de traditions latines «à peine moins prodigieuses»: la ville de Lixus aurait été «très puissante et plus grande que la Grande Carthage; en outre elle serait située à l'opposé de celle-ci, à une distance presque impossible à mesurer de Tingi». On discute, depuis longtemps, sur les sources de Pline à ce propos et sur la nature des traditions rappelées par le Naturaliste2. Le prodige de la marée est raconté également par Strabon3, lui aussi très sceptique. Solin4, pour sa part, reprend presque fidèlement la description de Pline et ne nous donne pas d'éléments nouveaux. On connaît par les mêmes auteurs et d'autres encore des récits sur les Pharusii comme compagnons d'Hercule, lors de sa marche en Libye, l'existence d'un tombeau du géant Antée non loin de Tingis, l'attribution d'une descendance royale à l'union d'Hercule avec Tingé, veuve d'Antée et éponyme de la ville marocaine5. Mais la tradition sur le voyage de cet Hercule/Héraclès à la recherche du jardin aux pommes d'or était certainement la plus connue et comme telle nous est justement présentée chez Pline.
Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or. Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service. Atlas soutenant le monde © Boris VALLEJO Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin.